‘‘Eau, premier chapitre’’ est une vidéo qui s'appuie sur la captation de la coupe de mes cheveux, à laquelle s'ajoute une dizaine de plans séquences liés à l’eau, des objets virtuels en 3D et des images d’archives. Celle-ci découle de recherches croisées, notamment après ma résidence à la Source Garouste, autour de la poétique du processus de transformation de l’eau, comme un flux, un corps, un espace, mais aussi comme un support de mémoires. Cette vidéo est une vidéo in-situ, retravaillée pour inclure son lieu de projection dans le montage, ici la salle de bains de la Villa de Guelma. 
‘‘Water, first chapter’’ is a video based on the footage of 
my hair being cut, to which are added a dozen sequence shots related to water, virtual 3D objects and archive images. 
It stems from crossed researches, particularly following my residency at La Source Garouste, on the poetics of water transformation, as a flow, a body, a space, but also as a medium for memories. This video is an in-situ video, reworked to include its projection location in the editing, in this case the bathroom of the Villa de Guelma. This piece is the second part of a sequence of video works related to memory and the flow of images.

I’m working here with an archive that is at once personal and foreign,public, lost and found.This narrative also starts from the same NASA anecdote and its minor repercussions, particularly on the watery body that forms a large part of this space. From this image of hair, I unfold the narrative of the video, through the cutting of my hair, the flow of water and the flow of images, intertwined with the fleeting memory of my archive images. The whole thing is punctuated with a scene showing three 3D containers through which water flows, representing a simplified version of a clepsydra, or water clock, which in ancient times was used to time speeches in an oratory.

It is about flow. The flow of water, the flow of images and that of collective memory, which is difficult to grasp. The one that brings objects to the surface that make us question what we thought we knew about ourselves.
Cette pièce est le second volet d’une séquence d’œuvres vidéos en rapport avec la mémoire et le flux d’images. J’y travaille un fonds d’archives, qui me sont à la fois personnelles et étrangères, publiques,perdues et retrouvées.La narration démarre aussi à partir de la même anecdote de la NASA, et ses répercussions relevant de l’infime, notamment sur ce corps aqueux qui forme une grande partie de cet espace. De cette figure du cheveu j’en déroule le récit de la vidéo, par la coupe de mes cheveux, en passant par le flux de l’eau et le flux des images, traversés par la mémoire fugace de mes images d’archives. Le tout est entrecoupé par une scène présentant trois récipients en 3D par lesquels une eau coule, représentant une version simplifiée d’une clepsydre, soit une horloge à eau, qui dans l’antiquité, était utilisée pour contenir les prises de paroles lors d’un oratoire.

Il est question de flux. Du flux de l’eau, du flux des images et celui de la mémoire collective, que l'on peine à saisir. Celui qui ramène des objets en sa surface qui nous font questionner ce que l'on pensait savoir de soi-même.